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La Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec

La Basilique-Cathédrale Notre-Dame de Québec est probablement le bâtiment, encore dédié à son premier usage, le plus agrandi et transformé de l’histoire  canadienne.

Construite en 1647 sous le nom de Notre-Dame de la Paix, elle fut la première église de pierre de la ville. En 1664, elle est devenue la première église paroissiale au nord du Mexique et fut dédiée à Notre-Dame de l’Immaculée Conception pour devenir cathédrale en 1674, année de la constitution du diocèse de Québec. Deux cents ans plus tard, Pie IX l’a déclarée basilique, c’est-à-dire une église privilégiée en raison des pèlerinages qu’elle suscite.

En 2023, le pape François est venu y rencontrer des représentants et représentantes de l’Église au Canada, dans le cadre de son pèlerinage pénitentiel.

La cathédrale a été bombardée et incendiée en 1759 lors du siège britannique puis reconstruite selon les plans originaux. De nombreuses composantes architecturales ou décoratives ont été ajoutées au cours des décennies suivantes. La cathédrale a de nouveau été incendiée en 1922 et, pour une seconde fois, reconstruite selon des plans anciens.

Fortement ancrée dans la tradition européenne, la paroisse Notre-Dame de Québec est l’aïeule de toutes les autres paroisses catholiques qui ont essaimé à travers le Canada et les États-Unis.

De 1650 à 1898, plus de 900 personnes ont été enterrées sous la cathédrale. En 1923, lors de la reconstruction de la cathédrale, on y a aménagé une crypte.

Dans la crypte, reposent les évêques, archevêques et cardinaux du diocèse de Québec. Quatre gouverneurs de la Nouvelle-France y sont inhumés : Frontenac, Vaudreuil, Callières et Jonquière.

Les principales caractéristiques architecturales de la cathédrale sont sa façade néo-classique flanquée de tours asymétriques, ses vitraux, ses trois orgues Casavant ainsi que les sculptures dorées de son chœur, incluant un splendide baldaquin. Ce dernier a été réalisé par François Baillairgé, peintre, sculpteur et architecte canadien-français de renom. Ce chef-d’œuvre de dextérité est ingénieusement appuyé sur les murs du chœur et repose sur des statues d’anges ce qui donne l’impression qu’il flotte au-dessus du maître-autel. Cette astucieuse conception déjoue l’étroitesse du chœur, lequel ne peut accueillir de structure conventionnelle supportée par des colonnes.

Les vitraux ont été conçus par la Maison Meyer de Munich ainsi que la Maison Champigneulle de Paris.